Accepter c’est recevoir. Recevoir comment ? Et pour quoi faire ? Le navigateur aveugle participe pour la 1ère fois aux Jeux paralympiques à Pékin en 2008. Non-voyant. Il perd la vue par une dégénérescence rétinienne à l’âge de 25 ans. Il a passé à ce jour la moitié de sa vie à voir à peu près correctement depuis l’enfance. Il a ouvert ses yeux en grand dans la mesure du possible comme contemplatif, engrangeant des images de mer et de bateaux sans réaliser vraiment qu’un jour il ne verrait plus.
Conférence L’Acceptation
Arrière-petit-fils d’un contre-amiral, il est l’inventeur du Gircasque qui lui permet de connaître l’orientation du vent. Ce navigateur navigue avec Van den Heede. Son parcours de vie à travers son handicap montre que l’acceptation n’est pas un sens unique. « On doit accepter son handicap pour ensuite mieux se faire accepter des autres. C’est la notion même du combat qui est à mener.
Même dans une situation extrême si nous faisons face de façon viscérale, l’acceptée au moins dans sa forme, c’est préparer dans un second temps une réponse réfléchie.
– La première est de travailler pour atteindre un objectif de haut niveau, en développant des stratégies d’adaptation en acceptant des limites. Cela permet d’éviter la frustration, et par la pratique faire le lien entre contemplation et intériorisation, entre lui et le monde.
– La deuxième, remonte à plus loin, c’est un peu une mise au point avec son passé : Trouver sa place. « J’y étais arrivé socialement par mon travail et mon rôle de père, mais une place d’honneur seule la compétition me l’a amenée par la performance qui est un degré supérieur de la réussite ».
Langue : Français.