En octobre 1992, cette femme Française est désignée comme doublure de Jean-Pierre Haigneré pour le vol spatial franco-russe Altaïr, du 1er au 22 juillet 1993. Durant toute la mission, elle assure le suivi des expériences biomédicales depuis le centre de contrôle de Kaliningrad, près de Moscou. Première astronaute française à voler à bord de l’ISS (Station Spatiale Internationale.)

Conférence avec la première femme astronaute française, première astronaute française à voler à bord de l’ISS

Le 17 août 1996, elle débute un vol de 16 jours à bord de la station orbitale russe MIR dans le cadre de la mission franco-russe CASSIOPEE. De nombreuses expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques ont été menées par Claudie Haigneré, successivement expérimentateur et sujet d’expériences.

En 1998, elle rejoint la Cité des Etoiles comme astronaute suppléante de Jean-Pierre Haigneré pour la mission franco-russe PERSEUS qui débute en février 1999 à bord de Mir. A cette occasion, elle suit un entraînement complet d’ingénieur de bord de la station et de cosmonaute sauveteur de vaisseau Soyouz.

En 1999, elle est intégrée à l’Agence Spatiale Européenne et à ce titre, rejoint le corps des Astronautes Européens situé à Cologne en Allemagne.

En 2001, elle rejoint à nouveau la Cité des Etoiles pour un entraînement de 9 mois pour la mission ANDROMEDE.

De 1990 à 1992, elle est responsable thématique des sciences du vivant au CNES avant de rejoindre de 1992 à 2001 la cité des étoiles en Russie. (9 ans de séjour en Russie)

Elle est responsable des programmes de physiologie et de médecine spatiale pour le CNES à Paris où elle effectue des recherches sur l’adaptation des systèmes sensori-moteurs en microgravité.

Elle suit un entrainement poussé et part en 1996, avec la mission Cassiopée, passer 16 jours à bord de la station MIR.

En 1999, elle intègre le corps des Astronautes Européens. Elle effectue un second séjour dans l’espace de 10 jours à bord de la station spatiale internationale.

De 2002 à 2005, l’astronaute enchaine deux portefeuilles ministériels : ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies, ministre déléguée aux Affaires européennes et devient de 2005 à 2009 conseiller du directeur général de l’Agence spatiale européenne (ESA). Elle devient présidente d’Universcience en charge la direction du Palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l’industrie.

De 2015 à 2020, elle devient à l’ESA, conseiller auprès du DG (sur les sujets d’exploration spatiale habitée, Lune)

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