Un philosophe et diplomate investit aujourd’hui des champs de réflexion dans lesquels il ouvre de nouvelles pistes dans le domaine des relations humaines. Il remet au goût du jour une vertu jugée désuète – la gentillesse – mais dont il montre la force et la pertinence dans la postmodernité et dans l’entreprise… Le gentilhomme et la gentillesse dans l’entreprise. Toute la différence est là.

Il prône l’émergence d’une nouvelle éthique, une « Éloge de la gentillesse ». Le philosophe défend une éthique de « gentilhomme » enracinée dans cette « vertu mineure » qu’est la gentillesse, mais qui définirait une morale plus accessible que les standards jugés par certains comme trop exigeants de la sainteté. Dès lors, la gentillesse aurait, selon cet ancien diplomate, une efficacité particulière : « Sans faire de nous des Jésus ou des superhéros, elle a le pouvoir de nous élever un peu, de nous anoblir, en un minimum d’efforts ». De plus, de par son caractère désintéressé, la gentillesse aurait le mérite d’un point de vue éthique, d’échapper à toute instrumentalisation ou marchandisation.