L’explorateur recherche le moment d’exception qui nécessite la confrontation. Il traque les photos satellites et embarque dans un avion en moins de 48h. Son matériel est toujours prêt. Son corps, au service de son mental, est préparé par un entraînement régulier.
Conférencier
Évaluation et engagement des risques
Gestion du stress
Engagement physique et moral, motivation dans la difficulté, le dépassement de soi, management des contraires… Gagné très vite par le goût de l’exploration, le conférencier explorateur explore ses premières grottes à l’âge de 12 ans… et découvre les premiers volcans actifs 10 ans plus tard. Depuis, cette passion de la découverte l’a emmenée aux quatre coins de la planète vers des régions difficiles d’accès et peu fréquentées. Dans la même année, il n’est pas rare de le retrouver dans la forêt tropicale de Bornéo, sur les terres glacées du Groenland ou encore au cœur des volcans actifs de la ceinture de feu du Pacifique sud. Il a organisé de nombreuses expéditions à caractère sportif et/ou scientifique.
Le Caméraman, Réalisateur et Conférencier nous fait partager son expérience solitaire au travers de plusieurs expéditions qu’il aime à organiser dans des lieux d’exception. Il explique que partir seul est un choix délibéré qu’il assume en pleine conscience. N’être responsable que de sa propre survie est déjà beaucoup en milieu extrême. La prise de décision n’engage et ne repose que sur soi. Il recherche le moment d’exception qui nécessite souvent la confrontation. Il traque les photos satellites et embarque dans un avion en moins de 48h. Son matériel est toujours prêt, aussi varié que l’exige la destination. Son corps, qu’il considère au service de son mental, est préparé par un entraînement régulier tout au long de l’année.
Néanmoins, il souligne que le plus important reste sa motivation pour l’objectif à atteindre. Il peut aller très loin dans la confrontation au milieu contraignant son organisme à des restrictions alimentaires et hydriques qui ne le font pas souffrir, une question d’acceptation. Lorsque qu’il n’est plus qu’à quelques mètres de la bouche éruptive, sa fréquence cardiaque peut augmenter, il expire longuement pour recouvrir un rythme acceptable, le processus d’adaptation est enclenché. La physiologie doit s’adapter à cet environnement vibratoire nouveau. Après un certain temps d’adaptation, on discerne mieux les choses, on appréhende mieux le danger. Savoir observer, contrôler son mental, se positionner dans un espace où tout change très vite autour de soi quand on est au cœur d’un volcan actif. Laisser la place aux émotions tout en restant vigilant. Ne rien lâcher nous dit-il car un instant d’inattention et le plaisir se transforme en cauchemar.
En plongée souterraine, lorsqu’il suit des yeux un Fil d’Ariane dans une galerie noyée, il sait que la moindre faute d’inattention peut être fatale, impossible de remonter en cas de problème, l’obligation de revenir et donc la nécessité d’une confiance absolue en son matériel et le devoir de rester concentré sur la tâche afin d’aller plus en avant et aussi surtout de revenir. Le temps qui dure peut également être bénéfique pour une meilleure adaptation à l’exposition au stress. On résiste ainsi mieux à la chaleur après quelques jours d’exposition. Après quelques jours passés sur la calotte glaciaire monotone et immensément plane, on peut fixer un détail à l’horizon jusqu’alors invisible et qui nous apparait désormais comme un fil directeur car notre perception visuelle de l’environnement s’adapte, elle aussi.
Dans des conditions météorologiques extrêmes, il peut arriver qu’on songe à s’arrêter, à abandonner ou s’abandonner totalement, c’est alors le moment de réagir, de garder confiance, de poursuivre autant de temps qu’il faudra pour atteindre un lieu abrité, finalement ne jamais lâcher. Dans ces moments critiques, on peut aller à l’encontre de ce qu’une partie de notre cerveau nous indique, arrêter l’effort devenu trop coûteux, un confort immédiat qui peut être fatal. Les sécrétions hormonales perturbent notre jugement de la situation et tout peut apparaitre finalement doux et presque agréable. Ne pas céder à une forme de confort biologique immédiat mais savoir que le premier signal d’alarme est donné. Poursuivre l’effort, c’est aller chercher plus loin dans son mental pour puiser l’énergie vitale nécessaire qui fera fonctionner notre organisme de longues heures durant. Nous avons bien plus de marge que nous le croyons.
Connaître ses limites d’endurance physique et psychologique est un atout formidable pour franchir de nouvelles limites et mieux se connaître. Nos ressources sont immenses, peu d’entre nous les sollicitent vraiment. Quand on expérimente ce type de situation, on devient plus confiant dans la gestion du stress, on accepte davantage les contraintes sans réponses excessives, on franchit les obstacles sans toutefois les minimiser, cette philosophie comportementale peut nous aider à affronter ensuite les situations du quotidien chez soi, en société, au travail. Pourquoi aller plus loin, plus profond, plus près…tout simplement pour accéder à une forme de contemplation unique. Etre présent là où il est donné de s’émerveiller, dans un environnement le plus souvent vierge, franchir la frontière, se détacher de la logique de pensée habituelle, se détacher des pensées parasites, les quitter. Avoir conscience de la force qui nous lie à l’environnement sans filtre sociétal. Se surprendre à aimer l’inhabituel contrairement au quotidien, l’exceptionnel contrairement à la ressemblance, l’impermanence et l’authenticité des images qui défilent sous nos yeux. Se rendre sur ces lieux d’exception c’est comprendre un peu mieux notre univers, se rapprocher de nos origines cosmiques avant d’être biologiques. Franck pense le stress nécessaire à l’évolution personnelle car, sans confrontation, sans stress, il n’y a plus d’adaptation envisageable et ce, du point de vue biologique mais probablement aussi du point de psychique.
Quand le conférencier filme le volcan islandais au moment où toute la presse a déserté les lieux, l’explorateur conférencier vit le volcan à sa manière, il se rapproche au plus près pour ressentir la puissance tellurique, il écoute le grondement, ressent les vibrations de l’air et de la terre et suit en permanence les projections de lave incandescente. Tous ses sens sont exacerbés afin de continuer à observer dans de bonnes conditions. Dans cet espace où le temps est à la fois comprimé et dilaté, les heures défilent sans compter et sans se préoccuper de la soif, de la faim, de la nuit qui tombe, du jour qui se lève, de la température qui descend… Cependant, cette période hors du temps est marquée par une finitude inévitable. Quand la fatigue devient insupportable et que l’attention faiblit, c’est le moment de partir pour mieux revenir.
Explorer les milieux extrêmes c’est accepter la notion d’engagement. Cette notion d’engagement implique l’acceptation de l’incertitude du milieu, son caractère imprévisible, entropique parfois. Se rendre à proximité d’un volcan en éruption, capturer des images à quelques mètres du bouillonnement d’un lac de lave en fusion, c’est accepter un niveau de risque calculé. L’approche au plus près des sites éruptifs ne constitue pas en soi un défi au risque encouru mais au contraire un contrôle de soi à toute épreuve. La lucidité doit être un point de repère en toutes circonstances et quand celle-ci perd du terrain la vulnérabilité augmente. C’est particulièrement le cas en très haute altitude où l’hypoxie peut perturber le fonctionnement du cerveau, c’est aussi le cas en plongée sous l’effet combiné de l’azote et de la pression. Ayant vécu, à plusieurs reprises, les effets de l’hypoxie au dessus de 7000 m et les effets narcotiques en plongée scaphandre, Le conférencier explorateur, Caméraman et Réalisateur et Maître de Conférences nous livre ses points de repère, ses moyens de diagnostiquer un état mental qui se détériore. Rappelons-nous que les incursions en milieu très difficiles sont brèves et limitées dans le temps et qu’il ne faut jamais perdre à l’esprit le parcours de retour. Au retour de chaque expédition, le fait d’avoir surmonté des difficultés, d’avoir accepté un long parcours pour atteindre un objectif, lui procure une sensation de bonheur chaque fois renouvelée accompagnée d’un optimisme sans limites. Lorsqu’il ramène des images des du bout du monde, il sait que certaines scènes sont uniques et ne se reproduiront peut-être plus jamais. Par l’image, il témoigne de sa vision d’une planète magnifique riche en couleurs et en contrastes et nous fait partager son émerveillement et ses émotions.
Le conférencier explorateur, Caméraman et Réalisateur et Maître de Conférences
Né à Tananarive, à Madagascar, en 1961, le conférencier explorateur explore ses premières grottes dès l’âge de 12 ans, escalade ses premiers volcans actifs dix ans plus tard. A 20 ans, on lui confie l’organisation d’une expédition pour l’ascension d’une face sud dans la Cordillère des Andes. Depuis, cette passion de la découverte l’a régulièrement conduit vers des régions les moins fréquentées et les plus lointaines de notre planète. Pour lui l’exploration n’est jamais terminée.
Le conférencier explorateur s’est intéressé très tôt à la physiologie des adaptations, il est actuellement Maître de Conférences à L’Université de Nice Sophia-Antipolis. En complément de ses activités universitaires il s’est spécialisé dans la réalisation de documentaires au service de la science. Dans la même année, il n’est pas rare de le retrouver au fond d’une grotte à Bornéo, à skis au Groenland, au sommet des volcans actifs du Kamtchatka, en plongée sous le cercle arctique ou au cœur de la forêt tropicale de Papouasie-Nouvelle-Guinée afin de découvrir des populations pratiquant un rite ancestral de momification. Passionné de haute-montagne, il est également diplômé de nombreux brevets de plongée professionnelle, de canyonisme et de spéléologie. Il enchaîne ainsi depuis 1981 de nombreuses expéditions à caractère sportif et scientifique et s’est spécialisé dans le domaine de la prise de vue en environnement extrême.
Physiologiste de formation, il connaît les techniques de survie en milieu extrême : comment s’adapter à la chaleur, au froid, à l’humidité, à l’obscurité. En milieu volcanique, son intérêt s’est porté sur l’exploration des cratères actifs et des lacs d’origine volcanique. Le milieu aquatique est riche en découverte et il affectionne autant dans les eaux chaudes d’origine hydrothermale ou glaciales du Nord de l’Europe pour filmer des formes de vie les plus petites comme des colonies de bactéries thermophiles ou d’étranges salamandres aquatiques et terrestres que l’on nomme les protées. En Sibérie Orientale, il lui arrive de partager son quotidien avec les ours bruns qui font partie intégrante du décor volcanique.
Aujourd’hui le conférencier explorateur s’intéresse également à des populations atypiques qui vivent dans des lieux exposés à un stress environnemental et participe à un projet européen de film documentaire sur la résilience des grandes cités urbaines, à savoir anticiper et restaurer le fonctionnement de la ville en réponse à une catastrophe d’origine naturelle ou non (crues, tremblements de terre, tsunami, pollutions…). Explorer, observer, filmer, cartographier, comprendre mais aussi partager ses passions et ses émotions demeurent ses principaux objectifs.
Langues : Français, Anglais.
GESTION STRESS – Pourquoi organiser une conférence sur la GESTION du STRESS pour vos employés, collaborateurs, salariés, actionnaires, clients ?
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- Amélioration des performances : Le stress peut affecter négativement les conditions de travail des employés, réduire leur productivité et leur attention. Une conférence peut aider à identifier les facteurs de stress et à proposer des solutions pour les atténuer.
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