Sélectionné par le CNES comme spationaute en 1985, il s’entraine pour la mission spatiale franco-soviétique Aragatz (1998), puis est désigné comme titulaire pour la troisième mission franco-soviétique Antarès (27 juillet – 10 août 1992) dans la station spatiale Mir. Il deviendra Directeur des Astronautes Européens. La conférence sur la vie d’équipe à distance, la collaboration transversale – Manager à distance sont très appréciées aujourd’hui.
La vie d’équipe à distance, la collaboration transversale – Penser sans frontières. Echanger, créer, innover
Chef du Centre Européen des Astronautes (EAC), Direction Vols habités, Microgravité et Exploration de l’ESA, à Cologne.
Spationaute du CNES de 1985 à 1999, de l’ESA de 1999 à 2003, chef du Corps européen des astronautes depuis 2003 et Général de l’Armée de l’Air. Très intéressé par le projet français de navette spatiale Hermès, il se porte candidat lorsque le CNES lance en 1985 un concours de recrutement pour le corps des spationautes auquel il est intégré. Il suit la formation de pilote d’essai de l’Empire Test Pilots’ School (ETPS) de Boscombe Down au Royaume-Uni en 1982 puis les cours de l’Institut des Hautes Études de Défense Nationale (IHEDN) en 1993-1994. En août 1986, il est désigné comme doublure de Jean-Loup Chrétien pour la mission ARAGATZ. Il reçoit une formation au Centre Youri Gagarine à la Cité des Etoiles, près de Moscou, et il s’entraîne en piscine pour des sorties extra-véhiculaires dans le cadre de la mission franco-soviétique ARAGATZ. Toujours officier de l’Armée française, il est placé en détachement au CNES à partir de septembre 1986.
Durant les années 1989-1990, il est membre du programme Hermès à Toulouse. Il est promu Général de brigade aérienne de l’Armée de l’Air française. Pilote de chasse (tous niveaux), pilote d’essai et pilote professionnel, il obtient en France son Brevet technique d’État-major ainsi que le diplôme de cosmonaute délivré par l’Union soviétique. Michel Tognini prend part à la mission « Antarès » du 27 juillet au 10 août 1992. Il s’agit de son premier vol à bord de MIR, où pendant 14 jours il mène un programme d’expériences franco-soviétiques.
Son second vol spatial, lors de la mission STS-93, a lieu du 22 au 27 juillet 1999. Il est principalement chargé d’aider au déploiement du satellite Chandra et se prépare à une sortie dans l’espace. L’observatoire dans le rayonnement X Chandra, conçu pour une étude approfondie de l’Univers, est équipé d’un télescope devant permettre aux scientifiques d’observer des phénomènes rares comme les explosions stellaires, les quasars et les trous noirs.
De 1999 à 2003, il fait partie du Corps européens des astronautes de l’ESA. Il reste cependant à Houston, aux Etats-Unis, afin de poursuivre son entraînement. Il y remplit également la fonction de Capcom (communication avec les astronautes), lors des vols vers l’ISS. En 2005, il devient le Chef du Centre Européen des Astronautes (EAC), Direction Vols habités, Microgravité et Exploration de l’ESA, à Cologne.
Langue : Français, Anglais, Russe.