Je reviens de loin ! dit Sylvain Augier. Soudain son parapente se referme. Aussitôt la voile part en torche de plus en plus fort. « Je ne suis plus qu’une brindille désarticulée par le vent, une poussière dans l’infini qui m’appelle. Impossible de rouvrir mon aile, la rotation est trop forte. C’est la fin… »
Conférence handicap non visible
Tomber et se relever
La Bipolarité
Sylvain de sortir son dernier livre « Je reviens de loin ! ». Vol en apesanteur Airbus A 300 – Vols avec la patrouille de France, Mirage 3, Mirage FI, Mirage 2000, Alphajet. Saut en parachute sur le Mont Blanc, saut en parachute à 5000 m sur le Champs de Mars à Paris pour le bicentenaire du parachutisme avec JP. Belmondo et M. Drucker. Plongeon avec la COMEX – Pilotage du Concorde – Vols tactiques en hélicoptère – Pilotage en conditions réelles des chars Leclerc – 300 sauts en chute libre – Deltaplane – Parapente – Pilote privé Hélicoptère – Pilote avion – Pilote planeur… Soudain son parapente se referme. Aussitôt la voile part en torche, se met à tourner, à vriller. De plus en plus fort. De plus en plus vite. Il n’est plus qu’une brindille désarticulée par le vent, une poussière dans l’infini qui l’appelle. Impossible de réouvrir son aile, la rotation est trop forte. C’est la fin… 24 août 1988. »
Ce jour-là, il aurait dû mourir. En pleine ascension médiatique, alors qu’il est en passe de devenir une star du petit écran, il est victime d’un terrible accident de parapente. Quelles seront les conséquences de cette «chute», dont il sort miraculeusement vivant mais grièvement blessé ? Que va devenir ce Toulousain gâté, à qui la vie jusque-là, a toujours souri ? Quel nouveau regard posera-t-il sur son passé ? Apprendra-t-il à rebondir et à envisager autrement le présent et l’avenir ? De ses débuts à la radio jusqu’à l’incroyable succès de « Faut pas rêver », en passant par des zones où se côtoient la souffrance physique et la dépression psychique, Sylvain Augier nous fait découvrir le parcours chaotique et exemplaire, sans masque et sans complaisance, d’un homme attachant. Une leçon de courage et un message d’espoir. La vie plus forte que tout. Malgré son courage et son mental d’acier, une douleur affreuse au pied après son accident l’a amené à consommer des doses excessives de morphine, afin de pouvoir continuer ses activités de journaliste télé et de producteur animateur sur France Inter en direct tous les jours de l’hôpital. Avec en plus la menace d’amputation qu’il a toujours refusé. Car le journaliste 
sympathique que tous admirent est en fait un type qui brûle sa vie par les deux bouts, un homme qui connaît de forts moments de dépression; sans compter que la maladie maniaco dépressive avait déjà ravagé son grand-père ainsi que son père… Bref, le terrain est doublement glissant : médical et génétique. A l’instar d’un Philippe de Dieuleveult auquel Sylvain a rendu en quelque sorte hommage en reprenant le flambeau des émissions de « La Chasse au Trésor », la vie du journaliste est mouvementée. Sylvain Augier nous fait part de son expérience, à la fois sportive, physique et spirituelle.
Je me souviens justement d’avoir emmené un jour le célèbre spationaute et ancien pilote de chasse Patrick Baudry sur un circuit allemand pour lui faire essayer une bête magnifique, un jouet pour grands enfants : une Ferrari Testarossa biturbo. […] On était deux adolescents, grisés par l’instant, qui faisaient de la surenchère dans la compétition. On en rajoutait dans cette espèce de joute amicale, fraternelle et juvénile, et c’était à qui impressionnerait l’autre en proposant des expériences hors du commun, heureux surtout d’être ensemble, dans le partage et la légèreté. Je me souviens qu’il ne cessait de me dire : « Tu connais, Sylvain, la différence entre nous et les enfants ? C’est le prix de nos jouets. » La liste de mes expériences est loin d’être terminée ! Mon cerveau ne pouvait plus se passer de la dopamine, cette hormone qui stimule la zone de la récompense, ni de la sérotonine qu’il produit en grandes quantités pendant ce type d’aventures.
« Toujours plus haut, jusqu’à se brûler les ailes »
La bipolarité, sans détour possible : On parle beaucoup de nos jours de la bipolarité. La parole se libère. Même les stars avouent facilement leur trouble, à l’instar de Benoît Poelvoorde qui dédramatise sa maladie : « Je suis bipolaire comme pas mal de monde », déclare-t-il à la presse. […] Je me demande si le mécanisme même de mon métier de journaliste de télévision et de radio – mécanisme qui alterne tensions positives et tensions négatives – ne reproduisait pas très justement la maladie elle-même, car le stress, qui est un facteur aggravant du trouble bipolaire, trouvait son antidote dans le bonheur des rencontres, dans la griserie de l’antenne, une griserie qui vaudrait ainsi chimie médicamenteuse, pare-feu à la maladie.
Rendre ma vie : Oui, la tentation du suicide était grande pour moi qui n’avais comme répit que mon sommeil peuplé de rêves sinistres. Alors pourquoi pas un repos éternel ? Je ne songeais plus qu’à ça. Pas un instant dans la journée sans que ces pensées obsessionnelles ne m’envahissent d’une manière tellement intense que, paradoxalement, elles étaient accompagnées d’un calme relatif, car au fond de moi je savais que la solution existait et qu’il n’y avait plus qu’à se laisser aller. Comme je l’avais lu quelque part : « Si le paradis existe, c’est merveilleux. Si tu t’endors pour rejoindre un monde meilleur, où est le problème ? » Effectivement, où était le problème ?
Une troublante connivence : Ma grand-mère maternelle, Marcelle Pigasse, reste pour toute la famille, une personne exceptionnelle. Par sa personnalité et sa vie, elle est un véritable personnage de roman et, en cela, elle a vraiment toute sa place dans mon récit avant que je le termine. Aussi parce que je tiens beaucoup d’elle. Sans ce modèle fort, cet exemple, est-ce que j’aurais su finalement m’adapter à la maladie ? J’ai aussi beaucoup parlé d’hérédité avec la bipolarité. C’est un « cadeau » transmis par les Augier de père en fils. Du côté Pigasse, j’ai aussi hérité de certaines choses. Et si je pense à ma grand-mère maternelle plus particulièrement, c’est son côté solaire, dionysiaque, sa force de caractère, sa curiosité, son opiniâtreté, sa combativité, sa résistance physique, son appétit des autres, sa liberté qui composent ainsi une part de mon ADN. Et parfois je me dis que j’incarne par mon existence le combat que se livrent Éros et Thanatos et que je condense en moi-même, par les deux branches de ma famille, le poison et l’antidote.
Sauve-toi, la vie t’appelle : L’émission « Faut pas rêver » faisait rêver chaque vendredi soir des millions de téléspectateurs en les emmenant dans des univers originaux. […] Ce vendredi soir, j’avais invité à Vérone, la ville de Roméo et Juliette, le neuropsychiatre Boris Cyrulnik. Je ne le connaissais pas encore. […] Plus tard, Boris me raconta comment, à 7 ans, il avait échappé à la mort. Pendant la guerre, caché dans une ferme, Boris Cyrulnik était devenu Jean Laborde : « Après la guerre, je me sentais coupable d’être en vie alors que mes parents avaient disparu dans les camps nazis – culpabilité que je vais effacer en écrivant enfin le livre de ma vie : Sauve-toi, la vie t’appelle. » Ce livre est devenu célèbre, Boris l’était déjà avec ses ouvrages qui avaient développé le concept de résilience. Mais là, il touchait au-delà de ce simple concept. Il occupe une place à part dans le cœur des Français et dans le mien tout particulièrement. Je me targue d’être devenu un ami. Aujourd’hui, il préface Je reviens de loin avec sa simplicité et son amitié. Je lui dois une grande partie de mon propre travail de résilience.
Le conférencier d’entreprise, journaliste, aventurier et Animateur
Sylvain Augier est un animateur de radio et de télévision. Il débute en 1979 en tant que journaliste reporter sur France Inter. Il présente les émissions « La Une est à vous » sur TF1 de 1987 à 1988, « Faut pas rêver » sur France 3 de 1990 à 1999 comme « La Carte aux trésors » de 1996 à 2005. Pionnier des vues aériennes depuis plus de quinze ans, Sylvain a survolé la France et toute l’Europe en hélicoptère afin de réaliser de merveilleuses images pour la télévision et le cinéma avec les conférences de « Connaissance du Monde ». Il crée alors une Fondation pour la sauvegarde de la beauté des paysages.
Journaliste autodidacte, casse-cou et sensible, Sylvain multiplie les expériences pendant deux ans au Nicaragua alors en pleine guerre civile à la fin des années 70, les rencontres exceptionnelles comme Haroun Tazieff, avec qui il part explorer un volcan en activité, Gérard de Villiers qui fait de lui un héros dans son livre « SAS Panique à Managua », et des années plus tard, Sœur Emmanuelle à qui il consacre un livre « Le doute et la Foi », Michel Drucker, « le boss » amical et fidèle, et bien d’autres… Mais ce sont les divers accidents qui ponctuent sa vie d’une flamme tragique : il est à deux doigts de se noyer lors d’une remontée risquée alors qu’il faisait de la plongée sous-marine dans la lagune d’un volcan éteint ou encore lorsqu’il a failli se noyer dans le courant d’une mer déchaînée de l’océan Pacifique. Il évite un arrêt cardiaque suite à l’accident en se shootant au Sufenta, une substance 80 fois plus puissante que la morphine. Il fait cette chute hallucinante en parapente, et il survit à nouveau en 2003 à un accident de moto en compagnie de son passager, lui aussi miraculé…
Avis de clients
- « Un moment extraordinaire, merci pour les organisateurs. Juste un peu court, il avait tellement de choses intéressantes à dire, que j’aurai bien aimé une séance de 2 heures, sur l’heure du déjeuner pour ne pas avoir d’impératifs professionnels. L’idée de faire une partie présentation générale, puis questions était aussi très bonne. »
- J’ai trouvé son intervention très touchante et instructive sur la vie ! C’est une belle leçon de vie et c’est important
d’avoir des témoignages comme ceux-ci car ça fait prendre du recul et se rendre compte de choses que nous n’avons pas vécu soi même. J’en retire beaucoup de choses. Merci beaucoup ! » - « A wonderful and inspiring moment, giving faith in human courage to face the most difficult of obstacles. Sylvain Augier’s transparent, humble and optimistic style was a valuable lesson of life. Thanks for organising this event. »
- « Un beau témoignage de sincérité, de simplicité et d’émotion. Un moment intense a été partagé. S. Augier nous parle du handicap tout simplement avec des messages forts : il ne faut pas laissé les personnes handicapées dans leur isolement. Famille et environnement sont importants dans une reconstruction. Une belle leçon de vie… pour ceux qui ont encore beaucoup à apprendre de la vie !!! Un regard positif sur le handicap. »
- « C’était une très bonne idée et un moment que je garderai dans un petit coin de mémoire pour les moments gris, tu sais ceux où on désespère de l’humanité…! »
- « De mon côté, j’ai été particulièrement touché par ce témoignage, tant par le récit de cette épreuve très dure que par la sincérité du discours de Sylvain Augier. Avec beaucoup d’humilité et de simplicité, il a su faire passer un message extrêmement fort: le handicap peut toucher tout le monde, c’est une épreuve souvent solitaire et particulièrement difficile à surmonter, mais ce sont également ces épreuves qui nous révèlent et nous mettent au défi de nous dépasser. Son témoignage est un bel exemple. »
- « Excellente initiative que de promulguer ce type d’évènement qui véhicule un beau message : « Les accidents de la vie peuvent permettre de rebondir ; ils doivent nous apprendre que rien n’est acquis et de ce fait vous donnent encore plus de courage pour retrouver une situation plus stable ». »
- « J’ai trouvé l’intervention de Sylvain Augier particulièrement intéressante et impressionnante. Son message d’espoir fait chaud au cœur. Au quotidien on est parfois déçu par le comportement de certains, mais là, on ressort pour une fois optimiste sur l’homme et la nature humaine. Et puis on a envie de se mettre soi-même à la hauteur (ou du moins d’essayer). C’est motivant ! »
Langues : Français, Anglais, Espagnol.
RSE – Pourquoi organiser une conférence sur la RSE, le handicap pour vos employés, collaborateurs, salariés, actionnaires, clients ?
Organiser une conférence sur la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE) et le handicap peut avoir plusieurs avantages pour vos employés, collaborateurs, salariés, actionnaires et clients :
- Sensibilisation : Une telle conférence peut aider à sensibiliser tous les participants à l’importance de la RSE et de l’inclusion des personnes handicapées dans le milieu de travail. Cela peut contribuer à créer un environnement de travail plus inclusif et respectueux.
- Éducation : La conférence peut fournir des informations précieuses sur les meilleures pratiques en matière de RSE et d’inclusion des personnes handicapées. Cela peut aider votre organisation à améliorer ses politiques et pratiques existantes.
- Engagement : En impliquant activement vos employés et autres parties prenantes dans ces discussions, vous pouvez augmenter leur engagement envers votre organisation et ses valeurs.
- Réputation : En montrant votre engagement envers la RSE et l’inclusion des personnes handicapées, vous pouvez améliorer la réputation de votre organisation auprès de vos clients, de vos actionnaires et du public.
- Conformité légale : Dans de nombreux pays, il existe des lois qui exigent que les organisations prennent des mesures pour favoriser l’inclusion des personnes handicapées. Une conférence sur ce sujet peut aider votre organisation à comprendre et à respecter ces exigences légales.
En somme, une telle conférence peut être un outil précieux pour promouvoir la RSE et l’inclusion au sein de votre organisation.
Autres exemples de conférences, spectacles, ateliers sur la QVT, qualité de vie au travail en entreprise.